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HARCÈLEMENT SCOLAIRE

Début de l'année scolaire

«  Cela fait des semaines qu’il refuse d’aller à l’école….ça me rend dingue »,

« Ma fille a un soucis avec sa prof, elle en souffre au quotidien »,

« Mon enfant est victime d’harcèlement, on a tout fait,  mais ça continue voir cela empire »,

« On pense que notre enfant souffre de phobie scolaire…. » ,

« Notre enfant s’isole, se réfugie dans les jeux vidéos, ses résultats scolaires chutent, nous sommes dépassés »,…

« Certes, l’école peut faire souffrir…. »,...

 

Delphine de Laminne est formée pour aider les enfants et les adolescents s'ils rencontrent des difficultés d'harcèlement scolaire.

***

 

Chaque fois que notre enfant ou notre ado est en grande souffrance -morale ou physique-, cela nous prend aux tripes, à nous parents ou éducateurs.

 

C’est le cas notamment dans une situation spécifique dite de “harcèlement”. Nous pouvons ressentir de la colère, de la tristesse, de l’injustice parfois; nous sentir impuissant, et en même temps avoir envie d’agir, de réagir, voire de s’interposer. C’est tellement légitime…même si l’on sait qu’un monde «  safe » n’existe pas!

 

Et pourtant….il y a des approches, des pistes , des outils nous permettant d’appréhender ce monde de souffrance et d’ apprendre à négocier , voire neutraliser par des moyens appropriés, avec les personnes qui « font souffrir ».

 

Notons d’emblée que  le harcèlement - notamment scolaire - est particulièrement pervers car il ne « se voit pas” à priori (ex: dans les cours d’école, collectivités, réseaux sociaux etc..): en effet les tourmenteurs n’agissent pas ouvertement . Ce sont les symptômes  du harcèlement qui sont perceptibles et doivent alerter l’adulte: crise de panique, maux de ventre, rejet, isolement, pleurs, vomissements, insomnies, plaintes, changements de comportements, agressivité… et bien d’autres.


 

Quel est le but de notre intervention en thérapie brève via le modèle de Palo-Alto?

 

C’est de rendre l’enfant harcelé  “acteur” de sa libération , du changement.

Et non pas, comme il serait tenté de croire et d’espérer,  de “faire changer l’autre”, (voire de le punir ou le renvoyer …).

 

Pourquoi?

 

Car les chiffres d’aujourd’hui prouvent que 60% des enfants harcelés se re-font harceler dans un autre établissement quand il y a un changement d’école.

 

Aussi, quand l’adulte intervient (et il se peut que dans certains cas cela fonctionne et soit même impératif ), il risque de  priver l’enfant de sa proactivité ou réactivité, et de lui envoyer le message implicite de : “tu n’es pas capable”! On pense souvent, à tort, que l’intervention d’un adulte peut améliorer les choses, or hélas , on constate plutôt l’inverse voire même une aggravation de la situation.

 

Lorsqu’un enfant arrive en consultation, il a souvent déjà essayé plein de « trucs » (avec plein de bon sens!) tout comme ses parents. Mais s’il se retrouve devant nous, “thérapeutes brefs”, force est de constater que ces choses-là n’ont pas ou peu fonctionné et que la souffrance est toujours bien présente et à tendance à s’accroître.

 

En séance, nous accueillons d’abord les émotions de l’enfant, en le rejoignant dans ce qu’il vit “ici et maintenant”. Et non pas en rassurant: “t’inquiète pas, ça va aller”, ce que nous avons toutes et tous tendance à faire: à nouveau, cela peut parfois faire pire que mieux. Le fait de “rassurer” peut parfois augmenter l’angoisse, le stress chez l’enfant.

 

Notre seul critère et l’angle d’approche de notre accompagnement thérapeutique , est LA SOUFFRANCE de l’enfant. 

 

Comment?Via des entretiens avec l'enfant et ses parents

Dans un premier temps, en outillant l’enfant harcelé, à la manière d’Emmanuelle Piquet, qui consiste à co-construire une “flèche” de résistance (autodérision, humour, pirouette, etc…)  laquelle pourrait faire basculer l’inconfort du côté de l’enfant harceleur. En restant le plus fidèle aux critiques, aux moqueries.

 

Dans un deuxième temps, on s'entraîne en séance à “envoyer” cette flèche, bien aiguisée, (jeux de rôles, postures, regard,etc…) telle une vraie mise en scène.

 

Les chiffres prouvent également que dans 50% des cas, l’enfant n’aura pas besoin d’utiliser ses flèches car un changement de posture se déclenche avant….

L’objectif final étant de “changer de posture”! 

 

Vous l’aurez compris, le changement peut s'opérer en quelques séances. 

 

Cela permet aux enfants d’aujourd’hui, d’être plus outillés pour devenir les adultes de demain.

L’enfant victime regagne également en confiance et en estime de soi, ce qui aide aussi à affronter l’avenir et les relations plus sereinement.

 

Il aura tout à gagner en devenant lui-même acteur de changement !

de Laminne Delphine

*Sources:

 

“Mon enfant face aux autres”, L’aider dans les relations difficiles, Emmanuelle Piquet

Conférence sur le harcèlement, Virages Formation.

Spécialisation  “Quand l’école fait souffrir”, Virages Formation.
 

*Quelques outils:

 

“Au secours, il y a un rapace dans ma classe”, Psychoéducation. (Préface Emmanuelle Piquet)

Jeu “TAKATTAK”, Geneviève Smal

Emission “Quand les indiens contre-attaquent”, Emmanuelle Piquet.

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